Prise de conscience.

Début décembre, en vue des futurs travaux de notre salle à manger, j'ai dû "vider" complétement celle-ci. Le grand living ( récupéré chez Lalia ) étant empli de toutes mes petites affaires de bricolage mais également de mes cartons à documents, j'ai mis le tout dans divers caryons que j'ai stoqués, en attendant, dans la chaufferie.

Depuis une semaine, à mon rythme, je vide un à un ces cartons et rempli à nouveau le living que nous avons laissé dans le salon.

Nounours, depuis quelques temps, rêve de se racheter une moto, la sienne ayant 16 ans. Il faut dire que le coût d'entretien augmente, compte tenu de l'âge de celle-ci. Aprés mûre réflexion, nous avons décidé de rembourser par anticipation le crédit de la voiture ( il nous reste que 5 mensualités ) et de souscrire un nouveau crédit du montant d'une moto d'occasion.

Donc, hier matin, j'ai contacté notre conseiller financier à la banque et nous avons convenu d'un rendez-vous pour jeudi. Pour le dossier, il me faut les 3 derniers bulletins de paie de Nounours. Pas de probléme pour janvier 2008 et décembre 2007, mais pas moyen de remettre la main sur celui de novembre. En temps normal, je classe tout correctement. Mais avec les travaux, certains documents n'ont pas été classés, compte tenu que les boites à archives étaient dans les fameux cartons, dans la chaufferie.

Vers 19h00, et davant mon désarroi à ne pas retrouver ce fameux bulletin de salaire, Nounours m'a donné un coup de main. Et là, de s'apercevoir tous les documents que je devais garder, classer, trier, etc.....

Nous avons fini par retrouver ce bulletin de salaire. Mais ce qui a été surtout le plus important pour moi, c'est que Nounours s'est rendu compte de tout ce que je devais assumer chaque jour. Je lui ai expliqué que j'avais perdu presque ma journée à chercher ce document au lieu de faire des lessives, de passer l'aspirateur ou repasser le linge. Selon moi, il ne se rendait pas vraiment compte. Et puis, je lui ai parlé de ma santé, actuellement : les effets indésirables de mon nouveau médicament, qui me plonge dans un sommeil commateux, chaque aprés-midi, pendant 3 h.

Je ne sais s'il a vraiment saisi tout ce que je lui ai dit, mais, moi, cela m'a fait du bien de lui parler de ce que je vis actuellement. C'est vrai que son travail consiste à s'occuper de malades, mais j'ai besoin, aussi, qu'il comprenne que, moi aussi, je le suis. Et que surtout, je ne serai plus jamais celle que j'ai été avant la maladie et que, parfois, maintenant, j'ai besoin d'aide pour de petites tâches dans la maison.