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Le jardin secret d'Amaryllis

Le jardin secret d'Amaryllis
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24 août 2008

Réveil brutal

Me voilà rentrée de vacances depuis un peu plus d'une semaine, et je suis déjà sur les genoux. Reprendre la maison en main aprés quelques jours de vacances où, j'avoue voir pris le temps de vivre, m'est plutôt pénible. A moi, les lessives, l'aspirateur, le ménage, enfin tout ce qui fait la vie d'une femme au foyer. Je n'ai même pas eu le temps de feuilleter les deux livres de création manuelle que je me suis achetée.

Avec cette reprise de rythme familier, mon corps est à nouveau douloureux. Et trés vite, dés le matin. Nounours a repris le travail, lundi dernier, et il recommence à jouer les enfants gâtés en ne faisant que le strict minimim. J'ai même eu la réflexion, hier, que je n'avais pas fait tourner le lave-vaisselle comme si j'étais l'unique propriètaire de l'appareil : à croire que je suis seule à avoir la clé pour le faire marcher.

Pour Junior, c'est un peu différent : il ne fait absolument rien. Il se couche à des heures trés matinales et ne remet pas le pied parterre avant 13h, dans le meilleur des cas. Sa chambre n'est pas trop en désordre mais il y régne malgré tout un rangement approximatif. Quant aux poussières, elles n'ont pas été faites depuis plus d'une semaine. Pour la maniaque que je suis, j'avoue que cela m'exaspére un peu.

Aujourd'hui va être, à nouveau, une jourée de travail. Aprés un peu de ménage, de lessives, je vais être cantonnée cet aprés-midi au repassage. Il le faut bien puisque j'ai prévu pour demain de m'occuper un peu du jardin et surtout d'aller à la déchetterie, me débarrasser de tout ce que Nounours a entassé devant la maison. Cela fait désordre. Je lui demande depuis des semaines de le faire mais comme il n'a pas l'air décidé à le faire, je me prends pas la main et le fais à sa place.

J'essaie de garder le moral en me disant que je vis le lot de beaucoup de femmes, mais j'avoue que c'est parfois un peu dur quand même.

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20 août 2008

Retour

Comme toujours lorque je reviens de vacances, je me promets de faire plein de choses pendant l'année scolaire qui recommence.

Cette année ne fait pas exception à la régle. Certains prennent leurs bonnes résolutions à la nouvelle année, moi c'est à la reprise, aprés les vacances.

Cette année, je me suis fixée le but de venir le plus possible dans mon jardin secret. Loin des regards indiscrets. J'ai encore beaucoup de fantomes et de cadavres dans mes placards. Je dois faire le ménage pour aller mieux dans ma tête et dans mon coeur.

Voilà pour aujourd'hui.

23 juillet 2008

Débordée.........

Comme toujours, me voilà débordée. Je ne pensais pas qu'il y avait si longtemps que j'étais venue me réfugier dans mon jardin.

Il faut dire, qu'avec Junior, le mois de juin a été assez stressant. Hospitalisation pour traumatisme cranien, suite à une chute en roller, brevet des colléges, admission à cet examen avec mention ( cela a dépassé mes espérences, moi qui m'angoissais pour lui ) puis admission dans l'école de coiffure d'Evreux malgré une sélection importante ( seulement 10 jeunes pris pour la 1ère année de CAP ).

Enfin, j'essaie de souffler un peu aujourd'hui. Cela me fait du bien de savoir que je vais un peu m'écouter aujourd'hui, et que je vais faire un minimum d'activités à la maison.

J'avoue que depuis le début des vacances, je suis encore plus à la disposition de mes deux hommes. Lorsque je fais le constat de ce que chacun a fait dans la maison, je me rends compte que je leur apporte mon aide sans pour cela en recevoir de leur part. Ce sentiment me gpache chaque journée et me rends souvent agressive. Je ne comprends pas cette attitude " d'assistés" qu'ils ont quotidiennement. Et lorsque je fais une réflexion, bien entendu, leurs critiques fusent à la vitesse de la lumière comme si je n'avais pas le droit de m'exprimer.

Au jour le jour, cela me lasse et me fatigue. C'est comme si je me battais contre des moulins à vent.

Nounours sera en vacances lundi matin aprés trois nuits de travail. J'appréhende un peu car j'ai peur de ne pas être épaulée, soutenue et comprise dans mes combats journaliers.

Je verrai bien. De toute façon, il me reste ce petit coin de verdure pour venir écrire tout ce qui me passe par la tête. C'est cela qui me rassure.

20 juin 2008

Petit retour

Voilà plus d'un mois que je ne suis pas venue écrire. Il faut dire que je suis beaucoup occupée et qu'il m'est, parfois difficile de prendre du temps pour venir me réfugier ici.

Le régime, avec WW, que j'ai commencé le 13 mars, porte ses fruits. J'en suis à moins 8,8 kgs. Mon corps prend son temps mais, avant tout, je me sens de mieux en mieux. Comme on dit, je reprends "du poil de la bête". C'est important pour moi. Depuis plusieurs années ( surtout les trois dernières ), j'avais l'impression de subir le monde extérieur. Mon corps ne m'appartenait plus. Il était entièrement acquis à la maladie. Aujourd'hui, en maigrissant, j'ai le sentiment que je reprends un peu les rênes. Je me fais plaisir en mangeant à nouveau des aliments que j'avais proscrits de mon alimentation, pensant qu'ils étaient néfastes pour mon poids. Grosse erreur puisque j'ai pris sans probléme 40 kgs au cours des trois derniéres années.

Je me dis que ce poids pris, était le pix à payer pour arriver à accepter le fait que je n'étais plus tout à fait la femme d'avant la maladie. Aujourd'hui, j'ai fait mon deuil de certaines choses comme courir, faire de longues randonnées pédestres, faire du vélo avec mon fils, etc.....mais je me dis aussi qu'il y a un million d'autres choses que je peux faire et que je peux découvrir.

Demain est un autre jour, et je crois en mon avenir. A moi de le créer

3 avril 2008

Une autre vie

Lorsque nous sommes petits, chacun de nous rêve d'une vie future selon ses origines, son entourage, ses capacités intellectuelles, etc....

Pour moi, ayant quelques facilités scolaires qui me permettaient d'être souvent dans les trois premiers de la classe, et ayant une mère qui subissait l'alcoolisme de mon père déspotique, violent, bruyant et pratiquement inculte, je m'étais inventé un avenir tout autre. Pour moi, pas question déjà, de jouer les esclaves pour un homme. J'avais trop vu maman malheureuse de cette mésalliance. Et puis, l'alcoolisme transmise depuis des générations dans la branche généalogique de mon pére, me faisait fuir sans problème tous les garçons qui avaient un penchant pour cet horrible breuvage. Je continue, d'ailleurs, à repérer les personnes ( hommes ou femmes ) qui s'adonnent à ce petit penchant. Je ne leur veux pas de mal, mais pour moi, l'alcool me rapelle trop de coups que mon pére me donnait sans raisons apparentes.

Mon esprit, devenu révolté et volontaire ( j'osais, malgré les coups me "rebiffer, devant mon pére ) m'a permis de me sortir de ce contexte familial, par le biais d'un ancien collégue de ma mére ( maman reprendra une activité professionnelle au cours de mon entrée en 6éme pour augmenter les finances du ménage et peut-être sortir de cette maison qui ne lui faisait que du mal ). Je me rends compte aujourd'hui, qu'il n'a été qu'un instrument pour une fuite programmée, inconsciemment.

A peine agée de 18 ans, JFL et moi avons pris un appartement : j'étais en terminale et en pleine révision du Bac. Une décision un peu prématurée qui me coutera d'ailleurs ce Bac que je n'aurais pas.

Peu importe, à cette époque, le chômage ne sévissait pas comme aujourd'hui, et je trouvais une formation en informatique dès la fin de ma scolarité.

JFL avait 4 ans de plus que moi, et nous nous entendions bien. Il avait un esprit très brillant, une culture générale importante qui me permirent à m'épanouir dans un climat plus serein.

A suivre......

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20 mars 2008

Jour de printemps

Voilà un petit moment que je ne me suis pas réfugiée ici. Ce n'est pas que les sujets de confidences manquent mais je ne prends pas vraiment le temps d'y venir. Je suis toujours par monts et par vaux. Rien que la journée d'hier a été squattée en grande partie par mes deux hommes.

Pour cette première journée de printemps, je ne suis pas trés courageuse. Un peu marre de faire continuellement du ménage, de ne penser qu'à la maison et pas à moi. Du coup, un petit tour par mon jardin d'imposait.

Nounours a vendu, hier, son ancienne moto. 1000 euros. Il faut dire qu'elle avait 20 ans et même si elle est en trés bon état, elle n'est plus côté à l'argus. Enfin, elle n'est pas partie bien loin puisque c'est le beau-frére de Momo, mon gendre qui nous l'a racheté.

Il y a une semaine, jour pour jour, je me suis inscrite aux réunions de Weight Watchers. Il faut dire que le nouveau médicament que je prends depuis début décembre m'a fait prendre 10 kg. Il n'est pas le seul responsable. Mes crises de boulimie ne se sont pas calmées et se sont même aggravées, selon moi. Donc, j'ai décidé de me prendre en main et de voir si je pouvais à nouveau me contôler, question nourriture. J'ai choisi le systéme des réunions car cela me permet de rencontrer d'autres personnes qui ont, sûrement, les mêmes problémes que moi avec la nourriture.

Pour la première semaine, il n'y a pas eu une soir de boulimie. Je ne dis pas que je n'ai pas pensé certaine fois aux confiseries dans la cuisine mais j'ai résisté. Je me sens comme liée par un contrat moral avec l'animatrice. Enfin, peu importe la façon qi me pousse à ne pas céder aux tentations, le principal est que je tienne bon.

Ce régime fonctionne avec un systéme de points à consommer chaque jour. J'ai un petit livret avec les principaux aliments et le nombre de points qu'ils valent. J'avoue que le premier jour, je me suis un peu arrachée les cheveux. Aujourd'hui, je suis plus à l'aise avec cette gymnastique de points.

Je ne suis pas montée sur la balance depuis jeudi dernier. Ma deuxième réunion ayant lieu ce soir, je saurai combien j'ai perdu de poids. Personnellement, avec tous les médicaments que je prends et qui font grossir, si je perds 200g par semaine, je serai trés contente. De toute façon, mes buts sont de perdre du poids mais également de sortir de ce cercle vicieux qu'est la boulimie.

Vivement ce soir.

14 mars 2008

Petits plaisirs et bouderie

Hier aprés-midi, pour moi, c'était le temps de quelques petits plaisirs.

Tout d'abord, direction le salon de coiffure pour rafraichir ma coupe et finir par un brushing. En sortant, comme Lalia habite juste à côté, je l'ai retrouvée et nous sommes allées ensemble chercher ses enfants à l'école primaire et à la maternelle. A notre retour, dans un premier temps, je ne devais rester que le temps d'un cappucino. Nous avons discuté toutes les deux. Je lui ai parlé de ma décision d'aller aux réunions de Weight Watcher pour essayer de résoudre mon probléme de surpoids. La réunion avait lieu à 18h30, juste à côté de chez elle. J'avais donc prévu de rentrer chez moi ( à 8km de chez elle ) de rester une demi-heure avec les garçons et de repartir pour cette première réunion. Elle m'a alors convaincu de prévenir Nounours que je ne rentrerai pas afin de m'éviter de faire 16 kms pour rien. Nounours, qui attendait Junior à la sortie du collége, m'a répondu qu'il était OK et que dans l'hypothèse où Junior n'aurait pas trop de devoirs à faire, ils viendraient me rejoindre, histoire de boire un café chez Lalia. Chose qu'ils ont faite.

Junior avait l'air calmé par rapport à notre dispute de la veille. Le croyant "bien luné", je lui ai alors dit que pour la porte du salon claquée la veille, j'ajoutai une journée de plus sans internet, soit jusqu'à dimanche matin. Pas de réacton hostile, je pensai alors qu'il comprenait que je devai sévir son comportement un tant soit peu colérique.

Vers 18h30, je me suis rendue à ma première réunion. Bon acceuil par une ancienne qui a perdu 18kg et qui est en stage de formation pour devenir animatrice. Il m'a été remis une sorte de petit sac avec plein de livret pour m'aider dans ma démarche de reprendre une bonne alimentation alimentaire. J'ai assisté, également à la réunion, où l'animatrice évoquait le probléme du repas d Pâques. Certaines ont parlé de leur relation plus ou moins accro au chocolat. Dans mon cas, je sais que tant que je n'ai pas le goût dans la bouche, je peux résister. Mais plus rien ne m'arrête si j'en mange un peu. Donc, pour l'instant, pas question de manger un petit carré de chocolat le soir pour se faire plaisir : je sais trop que je n'aurai pas de cesse tant que la tablette ne sera pas finie.

Je ne suis rentrée à la maison qu'à 20h. Les garçons avaient mangé et regardaient les infos. Le temps de raconter ma première approche de ce régime, Junior, qui était allongé dans le canapé, a mis sa tête sur mes genoux, chose trés rare chez lui.

Puis j'ai diné rapidement. A ce moment là, Junior, tout miel, m'a demandé s'il pouvait aller sur le PC. Je lui ai répondu négativement, lui rappelant qu'il était puni. Il nous a alors quitté, d'un pas légérement énervé ( histoire de montrer sa désapprobation ), et s'est réfugié dans sa chambre.

Depuis, plus un mot de sa part. Même ce matin. Il est parti, en boudant à l'école. J'avoue que cela me chagrine car ce n'est pas dans ses habitudes de bouder aussi longtemps. Mais d'un autre côté, je veux qu'il comprenne que nous restons ses parents et que les décisions que nous lui imposons doivent être respectées. Et je trouve que depuis quelques temps, il nous prends un peu pour ses larbins, ses copains et non pas pour ce que nous sommes réellement.

Dans l'immédiat, de mon côté, je le laisse tout en continuant à m'adresser à lui, comme si de rien n'était. Nous verrons bien.

13 mars 2008

Petite révolution interne

Hier matin, Junior avait prévu de déjeuner en ville avec ses copains de classe et quelques correspondantes allemandes. Il était donc prévu de le récuperer vers 13h.

Nounours, ayant une réunion de travail à 14h30, m'a gentillement signifié qu'il n'irait pas le chercher, ne voulant pas faire l'aller-retour pour ensuite repartir à sa réunion. Donc, il m'incombait d'aller récuperer Junior. Etant particulièrement fatiguée depuis quelques temps, au lieu de m'allonger vers 11h, comme j'en ai l'habitude, et ne me sentant pas trés bien depuis mon réveil, j'ai donc décidé de prendre mon repos à 10h. Il était prévu que Nounours me réveille vers 12h30-12h45 pour que j'aille chercher Junior.

Emergeant de mon sommeil commateux lié aux médicaments vers 12h15, je me suis levée de façon à avoir les idées claires pour le trajet que j'avais à faire.

Nounours était devant la télé, allongé dans le canapé. Et là, il m'informe que Junior avait téléphoné pour dire qu'il suivait les autres au cinéma et qu'il fallait aller le chercher vers 16h.

Ce changement de programme m'a mise hors de moi. A ce moment, j'ai eu comme l'impression que ces deux bons hommes faisaient leur petit bonhomme de chemin sans se soucier si cela me dérangait ou pas, sans savoir si j'avais prévu autre chose, que d'être là à executer leur ordre.

Nounours est parti à sa réunion vers 14h et moi, je suis restée seule comme souvent. J'ai continuer à "gamberger" en me disant qu'il y avait vraiment de l'abus et qu'il fallait que je fasse quelque chose car j'étai en train de me faire "bouffer" par mes deux hommes.

Vers 16h, j'ai donc récuperé Junior à qui j'ai voulu expliqué ma façon de penser. Mais là, incompréhension totale. Je suis passé voir Lalia. Le ton était un peu retombé entre Junior et moi. De retour à la maison, alors que je lui avais demandé de faire ses devoirs et de m'écrire quelques lettres de motivations à déposer dans les salons de coiffure en vue d'un apprentissage, je retrouve le jeune homme en train de danser dans sa chambre devant le psyché. Bien entendu, les chaussures n'avaient pas été enlevées et les chaussons mis. Pas ce souci de ce côté là, c'est moi qui passe l'aspirateur. Mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai donc élévé la voix ( chose asez rare chez moi ) et j'ai donc intimé l'ordre à Junior de faire ce que je lui avais demandé. De mauvaise grâce, il s'est exécuté.

Comme il est à la recherche d'un patron pour pouvoir passer un CAP de coiffure, le matin, à sa demande, je lui avais réalisé une lettre de motivation à joindre à son CV. Afin de présenter son esprit d'équipe, j'avais indiqué qu'il avait commencé les compétitions à l'âge de 9 ans et qu'en juin 2007, il avait obtenu la place de champion de France en athlétisme. Je ne sais pourquoi, cela ne lui a pas plu et il s'est mis à me dire qu'il en avait marre que l'on parle continuellement de ce statut.

En cas de conflit ouvert, à un certain moment, je me referme complétement et je ne dis plus rien. Mais à l'intérieur, je continue à bouillir. C'est ce que j'ai fait. Par contre, je continue à "cogiter". Ce que j'ai fait aussi.

Voyant que je ne lui parlais plus, Junior s'est calmé. Le diner s'est passé sans encombre, sans mot plus haut l'un que l'autre. Nounours, travaillant, est parti à 20h20, comme d'habitude. J'ai donc dit à Junior qu'à 8h45, il devait arrêter de tchater avec ses amis pour faire son sac et finir d'écrire les lettres de motivation. Et là, Junior recommence à n'en faire qu'à sa tête et termine sans complexe son tchat sans ce soucier de mes consignes.

L'heure de déconnexion a été dépassée de 2mn. C'est peu en vérité, mais je tenais à ce qu'il le fasse à l'heure exacte que je lui avais indiqué. Donc, une fois le PC fermé, j'ai informé Junior qu'il était puni de deux jours sans aller sur le net. Il est sorti en trombe du salon en faisant claquer la porte. Peu importe, une journée de plus sans le net lui apprendra peut-être à être plus correct avec moi.

Ces petites scénes familiales, tout à fait normales en soi, m'ont quand même fait prendre conscience que depuis ma maladie, ma vie ne se déroule que par rapport aux autres et que si je donne beaucoup de mon temps et de mon énergie pour les autres, peu de personnes font la même chose pour moi. Je pense qu'il est temps que je reprenne une certaine distance et indépendance par rapport aux garçons. Car, c'est quand même eu qui réduise au maximum mon espace vital.

Je sais que cela ne sera pas facile, ni pour eux, ni pour moi, mais pour le bien de chacun de nous trois, il me faut agir. Et puis, je me dis que ma santé ne me permet plus de brûler une énergie considérable sans que je pense enfin à moi.

Donc, à l'ordre du jour, je vais me constituer un emploi du temps que j'afficherai dans la cuisine et j'apprendrai, aussi, à dire non lorsque je jugerai que je ne suis pas la seule à pouvoir faire les choses.

24 février 2008

Dernier jour

Pour ce dernier jour de vacances scolaires, je n'ai mis le pied par terre qu'à....11h30. Pour une grasse matinée, c'était vraiment une grasse matinée. J'avoue que cela fait du bien.

Dans l'immédiat, Nounours dort entre deux nuits de travail ( les vacances sont finies pour lui, depuis vendredi soir ) et Junior range sa chambre et la nettoie. Quant à moi, je prends mon temps pour faire quelques petites babioles, mais rien de bien conséquent.

Au bilan de ces vacances, je peux dire que j'ai réalisé quelques projets que j'avais noté sur une liste, mais je suis loin d'avoir tout fait. Peu importe. Hormis lundi, où je vais à mon cours de broderie d'art, j'ai toute la semaine et les suivantes pour continuer mon petit bonhomme de chemin pour la réalisation de ce que j'ai prévu.

Pour ce dernier jour vacancier, le soleil est au rendez-vou et dehors, il fait trés doux. Je vais essayer d'en profiter un peu. Je vais aller voir Lalia, avec Junior, dans l'aprés-midi. La connaissant, elle aura coupé ses radiateurs électriques et ouvert ses fenêtres.

C'est vraiment une bonne journée de fin de vacances.

18 février 2008

Vacances et début du nettoyage de printemps

Les vacances sont déjà à la moitièe et je n'ai pas fait grand-chose en une semaine. Juste quelques petites tâches ménagères sans conséquence.

Samedi, je me suis donc décidée à reprendre les choses en main et de commencer, ce que j'appelle, mon ménage de printemps. Je sais, l'hiver n'est pas encore terminé, mais ces jours avec soleil, me donnent envie de commencer la tâche plus tôt que prévu. Et puis, cela me fera du bien au moral, car je suis comblée lorsque la maison est récurée de fond en comble, même si je déprime encore de devoir rester à la maison et de ne plus faire partie des " working girls ".

Donc, pour aujourd'hui, pas de sortie au programme, tout du moins pour moi. Aprés quelques tâches ménagères ogligatoires, comme la vaisselle et les lessives, je me suis attaquée au salon. A déplacer les deux énormes fauteuils que nous avons, je me suis décidée à convaincre Nounours d'acheter les deux petits fauteuils que j'ai vu chez Ikéa et qui me plaisent énormément. Le prix n'est pas excessif : 110 euros. Et comme il me reste 100 euros en chéques Cadhoc du CE de Nounours, cela va limiter la dépense de notre porte-monnaie.

Hier, comme Junior allait danser avec des copains au Gibus, prés de la place de la République à Paris ( il y a des aprés-midi Electro - on ne dit plus Tektonik - faut suivre lorsu'on est parents d'un ados de 14 ans ), Nounours et moi sommes allés faire un grand tour aux puces de St Ouen. Pas de trouvailles, sachant que je suis dans ma période de rangement, je ne veux pas m'encombrer d'objets dont je ne pourrais pas m'occuper ou auxquels je ne saurai pas trouver de place dans la maison. Le seul que nous avons payé, c'est le parking soit 10,50 euros pour 2h20. Sachant qu'à Dreux, le parking souterrain du centre ville est gratuit pendant 2h, j'avoue que nous avons trouvé le ticket un peu cher. C'est le probléme des provinciaux lorsqu'ils débarquent à Paris.

De toute façon, cela nous a fait une journée agréable, surtout que je n'avais pas pris mon fauteuil roulant et que j'ai arpenté les pûces juste avec ma canne. C'est vrai que ce matin, j'ai mal dans mes jambes et surtout à la hanches droites, mais c'est le prix à payer pour un peu de liberté lorsque nous faisons ce genre d'escapade.

Je vais passer le reste de la journée à me reposer dans un premier temps, histoire que quelques douleurs s'en aillent, puis je me mettrai sur les papiers administratifs à trier. Et oui, le grand ménage passe aussi par là.

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